Le cas Livingston selon le livre de Malcolm Robinson.

Résumé de quelques points par Jean Librero, éditeur

par Jean Librero

Le cas Livingston selon le livre de Malcolm Robinson DECHMONT WOODS (Flying Disk France, septembre 2021).

Couverture de la traduction française, septembre 2021. Création François Iksmana, avec l’autorisation du site UFO Explorers.

Matin du 10 novembre 1979 : Un « Yellow Submarine » dans le givre de la campagne écossaise

Ce dix novembre 1979, Malcolm Robinson, âgé alors de 22 ans, prit un bus avec un camarade de son âge à destination de Livingston, distant de quarante kilomètres de son domicile. C’était une matinée glaciale au centre de l’Ecosse, au sud-est d’Edimbourg, et sur la photo d’époque on observe presque le nez rougi par le gel, sur une silhouette longiligne à la longue chevelure foncée qui évoque un John Lennon de la période new-yorkaise.

Malcolm Robinson à proximité de Livingston, matin du 10 novembre 1979

Fondu d’histoires de « flying saucers » depuis son jeune âge, Malcolm ignorait alors qu’il serait le premier enquêteur à se présenter sur les lieux et auprès du témoin principal, dans ce cas de rencontre rapprochée qui jusqu’à aujourd’hui est considéré comme le plus important des cas OVNI survenus en Ecosse.

En introduction de son livre sur l’incident Livingston, l’auteur évoque soigneusement quelques-uns des cas les plus fameux tels celui de Bonnybridge, qui fut concerné par une vague d’observations entre 1992 et 2001. Il détaille aussi le cas de l’A70, cas d’enlèvement de deux jeunes hommes qui circulaient sur une route nationale au sud d’Edimbourg. Malcolm est en train de terminer un livre consacré à cet incident majeur survenu dans la soirée du 17 aout 1992.

Secteur de Livingston et Dechmont Woods, Ecosse(carte Google Earth)

Le récit de Robert Taylor

En 1979, Robert Taylor était un quadragénaire employé depuis de nombreuses années au service d’entretien des forêts qui dépendait de la Livingston Development Corporation, autorité civile locale (Livingston était une « nouvelle ville » créée à la fin des années soixante). Les tâches courantes consistaient à vérifier dans les bois environnants l’état des chemins et voies « coupe-feu » destinées à prévenir les risques d’incendie.

Ce matin-là, Robert avait quitté sa maison au petit matin pour sa tournée quotidienne. Il résidait à Deans, localité voisine. L’incident se produsisit dans le bois de Dechmont Woods distant de quelques kilomètres. Robert avait fait le trajet à bord de sa camionnette et était accompagné de sa chienne Lara, un Setter roux. Il était environ 10 heures du matin. Il avait stationné son véhicule sur le bas-côté d’un chemin et poursuivait à pied son inspection des bois. Lara était à son côté.

 

Malcolm sur le site de l’incident. Photo prise le lendemain de l’incident.

Ayant pris un virage à ce coin de la clairière, il fut stupéfait d’observer un grand objet en forme de dôme suspendu au-dessus de l’herbe. L’objet ne présentait aucune soudure ou jointure apparente. Il était gris foncé sur toute sa surface et de texture dépolie, il était aussi complètement silencieux. Il présentait un anneau autour de sa circonférence sur lequel plusieurs pointes dépassaient. Robert préfèrait les appeler des hélices mais elles ne tournaient pas et n’avaient probablement pas cette fonction. Comme si ce spectacle n’était pas assez étrange, il remarqua alors que des parties de cet objet circulaire commençaient à disparaître et il vit les jeunes arbres à l’arrière-plan apparaître à travers la coque de cet objet. Quelques secondes plus tard, ces parties qui semblaient s’être dématérialisées se solidifièrent et il observa à nouveau un objet solide. Le seul son à ce moment-là était celui de sa chienne Lara qui aboyait furieusement à côté de lui. Soudain, ce qui ressemblait à des mines marines de la Seconde Guerre mondiale surgirent de la base de cet objet et se dirigèrent vers lui. Bientôt, les deux boules furent de chaque côté de lui et il se rendit compte qu’une pointe de chaque boule s’était attachée à chaque côté de son pantalon, juste en dessous de ses poches. Il sentit alors une forte traction le tirer dans la direction de l’ objet de plus grande taille .

Il sentit une odeur puissante flottant dans l’air ; il compara l’odeur à celle de garnitures de frein brûlées, c’était une odeur âcre et étouffante ; à ce moment, par peur ou à cause de cette terrible odeur piquante, il perdit connaissance et tomba brutalement sur le sur le sol. D’après la chronologie des événements, on estime que Robert Taylor resta allongé inconscient sur le sol pendant environ vingt minutes, après quoi il reprit conscience et se rendit compte qu’il ne pouvait ni parler ni marcher. Robert réussit à ramper jusqu’à son camion, mais ne fut pas capable de parler sur la radio. Il se fit violence jusqu’à la maison en empruntant un raccourci à travers les champs et les bois. Robert réussit à dire à sa femme, en arrivant chez lui à 11H15 qu’il avait vu un « vaisseau spatial » dans les bois.

Extrait de l’interview de l’auteur avec le témoin Robert Taylor, 11 novembre 1979, au domicile du témoin, dans la ville de Deans.

Abréviations. Malcolm Robinson (MR) Robert Taylor (RT)

MR : Eh bien Bob, pouvez-vous expliquer ce qui vous est arrivé, votre expérience ?

RT : Oui, certainement. P .endant mon service le vendredi matin vers 10h10 environ, je marchais à travers le bois de Dechmont pour vérifier les barrières pour voir si elles étaient fermées afin d’empêcher le bétail ou les moutons d’entrer dans les bois. Et quand j’ai descendu cette allée forestière, je suis arrivé dans une clairière et ce vaisseau spatial se tenait là. Je suis resté debout et je l’ai regardé pendant quelques secondes au moins je ne sais pas combien de temps je l’ai regardé mais c ‘était vraiment un vaisseau en forme de sphère avec une collerette tout autour et des sortes d’hélices qui dépassaient. Et pendant que je le regardais, il parut changer de couleur.

MR : Quelle était sa couleur d’origine ?

RT : C’était une couleur gris foncé.

M : Gris foncé.

RT : Oui. Il n’a pas changé de couleur, il semblait juste que des parties de celui-ci semblaient disparaître.

MR : L’engin était-il vraiment sur le sol ou peut-être à 15 centimètres du sol ?

RT : Il était certainement sur le sol, ce n’est pas que j’aurais pu vous le dire, parce que je ne pouvais pas voir sur quoi il reposait , mais c’est d’après les marques, qu’il devait être posé sur le sol ».

MR : Quel temps faisait-il quand vous étiez là-haut ?

RT : Le ciel était clair mais pas radieux.

MR : Et la taille de l ‘engin, quelle taille diriez-vous qu’il faisait ?

RT : Je dirais 6 à 10 mètres. J’y suis retourné depuis et nous y sommes retournés encore et nous pensons qu’il mesurait environ 6 mètres.

MR : Et les objets qui sortirent de cette chose, avez-vous vu une porte s’ouvrir ?

RT : Je n’ai vu aucune ouverture de porte. Je ne sais pas s’ils en sont sortis ou s’ils sont arrivés par l’arrière. Mais ils sont certainement sortis par en dessous.

MR : Par en dessous.

RT : Par en dessous.

MR : Et les choses qui en sortirent, quelle était selon vous leur taille approximative ?

RT: Entre un mètre vingt et un mètre cinquante.

MR : Un mètre vingt à un mètre cinquante. Est-ce que ça roulait sur ces extrémités ou est-ce que c’était plutôt au-dessus du sol ?

RT : « Ça roulait sur ces pieds, passant d’un pied à l’autre.

MR : « Et quand c’est arrivé, qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ? »

RT : «Ils sont sortis très rapidement par en dessous et arrivés juste à côté de moi et la première chose dont je me souviens fut une terrible odeur, d’un genre lourd et suffocant. Et ces deux choses m’ont certainement attrapé de chaque côté».

MR : Et l’odeur elle-même, pourriez-vous, je veux dire aviez-vous senti quelque chose de semblable auparavant ?

RT : Non, pas vraiment. La chose la plus proche serait l’odeur de freins brûlés, de garnitures ferodo, une odeur de brûlé de ferodo, vous savez comment sont les freins, un embrayage, ce genre d’odeur.

MR : Et comment l’incident vous a-t-il changé aujourd’hui ?

RT : Eh bien, je sais définitivement qu’il y a quelque chose là-bas. D’où cela vient, je n’en ai aucune idée, mais vous pouvez me croire que quelque chose a atterri là.

MR : Changeait-il de couleur quand vous l’avez vu ou était-il juste d’une seule couleur alors ?

RT : On pouvait tout voir, puis certaines parties semblaient cachées. Peut-être que ce fut le côté droit ou le centre, ou ce fut le côté gauche qui fut caché.

MR : Et quelle est la dernière chose dont vous vous souvenez quand ces choses vous ont saisi ?

RT : Je me souviens qu’ils m’ont tiré et que j’ai atterri à plat ventre et je me souviens que mon chien aboyait furieusement. Et la seule autre chose dont je me souviens est une sorte de bruit cinglant..

Cérémonie sur le mémorial de l’incident, Dechmont Woods, 1992

Dernière observation : Robert Taylor, décédé en 2007, est resté constant dans son récit de l’incident, et a toujours maintenu les déclarations faites depuis le 10 novembre 1979, à son épouse, son employeur Drummond et collègues du Département des Forêts, les médecins, enquêteurs de la police de Livingston, et bien sûr ses déclarations aux nombreux ufologues qui se sont présentés depuis cette date. Sa chienne Lara a toujours refusé de s’approcher à nouveau du site où les faits se sont produits, dans le bois Dechmont Woods.

Autres livres de Malcolm Robinson

The Dechmont Woods UFO Incident (Février 2019)
UFO Case Files of Scotland (Volume 1) (Aout 2017)
UFO Case Files of Scotland (Volume 2) (juillet 2019)
Paranormal Case Files of Great Britain (Volume 1) (Juillet 2010)
Paranormal Case Files of Great Britain (Volume2) (Aout 2013)
Paranormal Case Files of Great Britain (Volume 3) (Septembre 2018)
The Monsters of Loch Ness (The History and the Mystery) (Juillet 2016)
Please Leave Us Alone. Novembre 2021

Page Facebook de Malcolm Robinson