20 avril 2025
La chaîne Weaponized, de Jeremy Corbell et George Knapp, est sortie en janvier 2023, soit il y a un peu plus de deux ans. Tous les liens vers les pages de Weaponized, Jeremy Corbell et George Knapp se trouvent listés à la fin de cet article Flying Disk France.
Cet article vise à présenter un incident OVNI majeur, survenu en Californie en 2003, sur une base aérienne militaire de premier plan. L’incident est donc survenu un an avant les épisodes qui impliquaient l’escadre du porte-avion USS Nimitz, au large de San Diego, Californie. Nous avons effectué une traduction libre et soigneusement révisée de la transcription de l’épisode 71 de Weaponized. George Knapp et Jeremy Corbell reçoivent et interrogent un témoin militaire hautement crédible, qui exerçait des fonctions sécuritaires sur la base Vandenberg au moment de l’incident.
Avant de partager cette transcription, rappelons que la chaîne a diffusé son 73ème épisode autour du 16 avril 2025. Cet épisode animé par Jeremy Corbell contient de nouveaux développements autour du « Tic-Tac » et les principaux contenus ont été repris dans le magazine britannique Daily Mail.
Terrifying new theory of what’s behind Tic Tac UFOs that keep rising from ocean in front of US Navy sailors
L’épisode Weaponized 73 apporte de nouveaux éclaircissements sur un aspect décisif du phénomène UAP, et en particulier les observations du Tic-Tac au large de la côte californienne : Cet aspect se rapporte à ce qui est nommé depuis quelques années « objet trans-médian », à savoir des objets ou « phénomènes » qui ont la capacité d’évoluer sans difficulté dans l’atmosphère et/ou dans le milieu aquatique. Il s’agit d’objets qui jaillissent de l’océan ou s’immergent à pleine vitesse dans les profondeurs.
Le programme AAWSAP de la Defense Intelligence Agency (D.I.A) a étudié spécifiquement cette composante du phénomène UAP, et cela ressort clairement dans différents chapitres du livre Skinwalkers au Pentagone, traduit en français en mars 2025. Rappelons que George Knapp, « co-host » de la chaîne Weaponized, est également coauteur de Skinwalkers au Pentagone.
L’épisode 73 a pour titre :
Firsthand Military Witness Goes Public – Four « TIC TAC » UAPs : WEAPONIZED : Episode 73
Trois articles sur le site (cliquer) autour du livre
CI -APRES, l’introduction à l’incident de 2003 sur la base Vandenberg, et la transcription intégrale en FR.
Massive Mystery Cubes Invade Vandenberg Base : Military Cops Give Chase :
WEAPONIZED : Episode #71
Jeremy Corbell and George Knapp
Sortie le 1 avril 2025 WEAPONIZED PODCAST
La base spatiale de Vandenberg a une longue et riche histoire de lancements spectaculaires de missiles et de fusées. Elle a joué un rôle essentiel dans certaines des technologies de défense les plus avancées jamais testées et développées par l’armée américaine et ses sous-traitants.
Vandenberg a également été le théâtre de nombreuses incursions d’OVNI parmi les plus spectaculaires de l’histoire. Dans cet épisode de Weaponized, Jeremy et George sont rejoints par Jeff Nuccetelli, un vétéran de l’armée de l’air qui a passé des années à Vandenberg en tant que policier militaire et qui a été témoin et a enquêté sur des incursions spectaculaires mais effrayantes d’engins gigantesques d’origine inconnue, notamment l’apparition soudaine d’un énorme cube ou rectangle qui brillait d’une lueur rouge alors qu’il rampait lentement au-dessus du site top secret de Vandenberg. Le récit de ce témoin figure dans un documentaire qui sortira prochainement, The Age of Disclosure, réalisé par Dan Farah. Dans cette conversation, il partage des détails jusqu’alors inconnus sur l’OVNI du Red Square et sur une intrusion similaire d’un autre objet gigantesque qui est apparu au-dessus de la base et a poussé le personnel de sécurité perplexe à poser des questions difficiles.
Consultez le nouveau rapport de police militaire de la base spatiale de Vandenberg sur la série d’incidents RED SQUARE UAP :
TRANSCRIPTION FR de l’épisode 71 WEAPONIZED.
[Extrait audition au Congrès, juillet 2023]
Rep. Ana Paulina Luna :Expliquez-moi en détail l’événement qui s’est produit à la base aérienne de Vandenberg.
Ryan Graves : Un groupe important de sous-traitants de Boeing travaillait près de l’une des installations de lancement de la base aérienne de Vandenberg lorsqu’ils ont observé un très grand carré rouge de 100 mètres de côté qui s’approchait de la base depuis l’océan.
[Fin de l’extrait audition au Congrès, juillet 2023]
JEFF : Je suis arrivé en 1999. J’ai quitté Vandenberg en 2006. Je me suis donc rendu sur place. Ils ont tous commencé à me raconter qu’à 8h45 ce matin-là, nous avions eu un véritable incident OVNI sur le site de lancement 21, à l’extrémité nord de la base, et que ces entrepreneurs travaillaient sur le site. L’un d’entre eux est sorti et a remarqué qu’un gigantesque objet rougeoyant en forme de carré planait à basse altitude au-dessus de l’aire de lancement.
GK : Wow, y avait-il aussi un atterrissage ?
JEFF: Oui, nous l’avons fait au cours de la même période.
JC : C’est le, vous l’appelez le blotter, n’est-ce pas ? Les forces de sécurité, les gens du blotter peuvent voir ça, n’est-ce pas ? Ils peuvent voir le compte-rendu tel qu’il a été enregistré ?
JEFF : Oui, il n’est en fait accessible au public nulle part. Je l’ai communiqué au Congrès, à AARO et au FBI et j’aimerais…
JC : Peut-on le diffuser pour cet épisode, pour s’assurer que les gens le voient ?
JEFF : Oui, absolument. J’aimerais, les gens veulent que le public soit conscient que cela se produit et que c’est réel.
GK : Oui, ici Weaponized, je m’appelle George Knapp et je viens de Las Vegas, rejoint par mon ami et collègue Jeremy Corbell. Comment ça se passe, Jeremy ?
JC : Très bien, mec.
GK : Nous avons de bonnes choses aujourd’hui. Vous savez, il y a quelques semaines, nous avons mentionné à notre public que nous étions allés à Austin, au Texas. Nous avons assisté à la première à South by Southwest d’un nouveau documentaire sur les OVNI intitulé The Age of Disclosure, réalisé par Dan Farah, qui n’a pas encore été diffusé au grand public, mais qui le sera bientôt. Dans ce film, on trouve une brève discussion sur un incident OVNI absolument fantastique qui s’est produit à la base aérienne de Vandenberg, qui a été le théâtre de nombreuses activités au fil des ans, et je voulais en savoir plus. C’était incroyable, j’en avais entendu des bribes auparavant, mais je me suis dit que cette chose méritait vraiment d’être explorée plus en détail, et c’est ce que vous faites ici aujourd’hui.
JC : Oui, le cube rouge. C’est tellement excitant, c’est quelque chose dont Ryan Graves a témoigné au Congrès, mais ce n’est pas comme ça qu’il est arrivé là. La façon dont il est arrivé là, c’est un ami que nous allons recevoir, un homme qui a passé 16 ans dans l’armée de l’air, et qui n’est pas seulement un témoin de certains de ces événements, mais aussi un enquêteur. Il s’agit d’une personne qui s’est intéressée à cette affaire, qui l’a suivie et qui a apporté des preuves. Nous avons d’ailleurs cette preuve, vous savez, les journaux de bord de la base aérienne de Vanderberg concernant la rencontre avec le Red Cube. C’est donc un moment intéressant, et je suis heureux d’avoir notre ami à l’antenne pour amplifier la voix de cet individu. Il est très crédible et travaille avec d’autres personnes très crédibles qui essaient simplement de faire circuler l’information sur ce qui se passe au-dessus de nos infrastructures militaires sensibles aux États-Unis.
GK : Ce qui m’a plu, c’est que l’email que j’ai reçu de lui hier, c’est l’email de notre groupe. Il le termine par » go UFO « , donc je soupçonne ce type d’avoir déjà vu Weaponized.
JC : C’est vrai, c’est le slogan, je crois que je n’arrête pas de le répéter, Go UFO, Go UFO transparency. Je suis très enthousiaste. Oui, c’est vrai. On peut être passionné par les OVNI et être en même temps un témoin militaire ou fédéral crédible. Je suis heureux que Weaponized suscite de l’intérêt, je suis heureux que le sujet des ovnis suscite de l’intérêt. Sans plus attendre, accueillons notre ami. Jeff, quoi de neuf ? Jeff, comment ça va ?
JEFF : Je vais très bien, mec. Je suis très heureux d’être ici. Bonjour George, comment allez-vous ?
GK: Bonjour, c’est un plaisir de vous parler. Pouvez-vous nous parler un peu de votre biographie, une esquisse de votre biographie. Combien de temps avez-vous été dans l’armée de l’air ?
JEFF : Oui. J’ai passé 16 ans en service actif en tant qu’officier de police militaire, et c’était ma spécialité à Vandenberg. J’étais très impliqué dans le maintien de l’ordre, j’étais le négociateur d’otages et de crise de l’installation, j’ai donc eu une carrière assez active.
GK : Donc, oui. Y a-t-il des antécédents familiaux avec le sujet ?
JEFF : En fait, oui. Mes grands-parents du côté de ma mère, mon grand-père était un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, il a participé à la bataille de Sicile et à tous les conflits majeurs, vous savez, jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Donc il connaissait très bien les avions, et j’ai son journal de guerre et il documente des bombes radiocommandées et la toute nouvelle technologie de l’époque. Ma grand-mère et lui se trouvaient sur le lac Érié et ont été témoins de l’atterrissage de l’OVNI de Presk Island, qui a fait l’objet d’une enquête de l’armée de l’air dans le cadre d’un projet majeur, le Blue Book. Tous les journaux nationaux en ont parlé, et ils ont vu l’engin atterrir. Ils étaient en train de pêcher et c’est tout ce qu’ils ont vu, mais c’est devenu un événement très important, avec de nombreux témoins, des officiers de police, etc.
GK : Donc, sur une durée de 16 ans, vous êtes à Vandenberg pendant combien de temps ? Et pendant que vous y êtes en tant qu’officier de police militaire, vous n’enquêtez pas sur les OVNI, vous faites votre travail, n’est-ce pas ?
JEFF : Oui, oui
GK : Oui, c’est vrai. Combien de temps êtes-vous resté à Vandenberg ?
JEFF : Je suis arrivé en 1999, et j’ai quitté Vandenberg en 2006, soit environ sept ans.
GK : Comme nous allons l’entendre aujourd’hui, il y a eu de multiples incidents dont vous êtes absolument au courant ?
JEFF : Oui, la plupart d’entre eux ne sont pas encore publics.
GK : Vous avez témoigné devant le Congrès ou vous l’avez informé en 2023. Racontez-nous un peu comment cela s’est passé.
JEFF : Oui. Tout a commencé au fil des ans. J’avais en quelque sorte mes propres dossiers X. Lorsque ces événements se produisaient, je me rendais à notre centre de commandement, j’imprimais les documents et je les conservais. J’avais donc ce dossier X rempli de ces événements étranges et, au fil des ans, je n’ai pas su quoi en faire. J’ai pensé à contacter des journalistes et d’autres choses, mais je ne voulais pas les communiquer aux médias et qu’ils fassent la musique des X Files et que ce soit juste un blip. Je en faire quelque chose d’important. J’ai fini par trouver Ryan Graves dans le podcast Merge et je me suis dit que ‘était le bon. Vous savez, c’est la bonne personne. Il est lui-même un expérienceur, il est crédible. J’ai donc contacté Ryan, et lui et son collègue Bradden m’ont immédiatement répondu. Nous avons discuté, je lui ai envoyé mon 214 et d’autres rapports de performance pour montrer que j’étais à Vandenberg, et mes fonctions là-bas, et les choses se sont passées très rapidement. Il m’a mis en contact avec des législateurs, des sénateurs du Congrès et leurs collaborateurs, et j’ai fini par faire une sorte de briefing de masse, et je leur ai parlé de l’incident. Je leur ai fait part des détails de l’affaire, je leur ai dit que j’avais des documents réels, des archives officielles de l’armée de l’air sur l’incident, et c’est ainsi que les choses se sont mises à bouger.
GK : Jeremy, emmenez-nous jusqu’au Carré Rouge.
JC : Oui, oui. Tout d’abord, c’est formidable le service que Ryan fournit pour permettre à des gens comme vous de se manifester, d’amplifier votre voix et de vous faire entrer dans les couloirs du Congrès. C’est essentiel, et je suis reconnaissant à Ryan d’avoir la capacité de faire venir quelqu’un comme vous. Commençons par le carré rouge. Le cube rouge de 2003 de la base aérienne de Vanderberg. Je veux dire, brossez-nous un tableau, dites-nous, vous savez, faites-nous revivre l’événement. Cela a été mentionné au Congrès et c’est quelque chose pour lequel vous avez fourni des preuves grâce à votre propre travail. Dites-nous ce qui s’est passé.
JEFF : Alors oui, ça a commencé comme une journée normale. J’étais le patrouilleur principal du vol Bravo, les vols sont comme les pelotons dans l’armée, nous avons des vols. Chaque vol compte généralement entre 60 et 80 personnes ou plus, et j’occupais une position de leader en tant que sergent principal responsable de la police militaire. Je suis donc arrivé au travail environ une heure plus tôt afin de procéder à la relève de la direction du vol Delta. En arrivant au travail, j’ai remarqué qu’il y avait une foule de gens autour de la fosse à fumée et quand je suis arrivé, ils ont commencé à me pointer du doigt en disant : « Oh, voilà Jeff. » Et je pouvais dire qu’ils avaient quelque chose de cool à me dire, ce qui n’était pas inhabituel. Je me suis donc approché et tout d’un coup, ils ont commencé à me raconter qu’à 8 h 45 ce matin-là, nous avions eu un véritable incident OVNI à l’installation de lancement 21, à l’extrémité nord de la base. Et au début, vous savez, je me suis demandé s’ils me faisaient une blague ou quoi que ce soit d’autre. Mais très vite, j’ai compris que c’était réel. Je me suis donc rendu au centre de commandement et j’ai rencontré les dirigeants sortants, leur chef d’escadrille et leur patrouilleur principal, mon homologue, et ils m’ont fait un briefing. Et ils avaient déjà réagi à l’incident. En gros, ce qui s’est passé, c’est que trois sous-traitants de Boeing travaillaient sur un site de défense nationale antimissile – il s’agissait d’une nouvelle initiative de l’administration Bush visant à mettre en place un programme de type « Guerre des étoiles » pour nous protéger des missiles balistiques – et ces sous-traitants travaillaient sur le site. L’un d’entre eux est sorti et a remarqué un gigantesque objet rougeoyant en forme de carré planant à basse altitude au-dessus de l’aire de lancement, et ce type s’est demandé ce qui se passait. Il l’observe pendant quelques minutes, entre dans la maison, prend le téléphone fixe et appelle deux de ses collègues. ils sortent tous, observent l’objet pendant un certain temps, puis font ce qu’ils sont censés faire. Ils décrochent le téléphone et appellent le contrôle des champs de tir, une sorte de centre de commandement qui supervise toutes les installations de lancement. Ils l’ont signalé, ils ont décrit l’objet, puis le contrôleur du centre de contrôle a appelé les autres agences de la base. Ils ont appelé la station météorologique, la tour de la piste d’atterrissage et tous les autres pour savoir si nous avions quelque chose dans l’air, et les résultats ont été négatifs. Nous n’avions pas d’avion, nous n’avions pas de ballons météo, il n’y avait rien sur le radar. Ils n’avaient donc aucune idée de ce qu’était cet objet, et à un moment donné, l’objet a lentement flotté vers l’installation, et ils l’ont perdu de vue alors qu’il passait au-dessus de certaines collines. L’objet est arrivé sur la base, sans aucun bruit, sans aucun signe de propulsion , ce qui était tout à fait anormal. Après avoir fait ces notifications, le contrôleur a prévenu le bureau des forces de l’ordre et nous a demandé si nous savions quelque chose à propos de l’objet et nous a demandé de répondre en envoyant une patrouille armée. C’est ainsi que mes amis ont commencé à s’impliquer, et ils se sont rendus sur le site. Il y a probablement 15 ou 20 minutes de route entre notre centre de commandement et cet endroit, situé directement sur la côte. Mes amis n’ont rien vu en chemin, ils ont rencontré les entrepreneurs, ils ont obtenu toute l’histoire et ils ont recueilli les déclarations écrites sous serment de chacun des trois entrepreneurs décrivant ce qu’ils avaient vu. À leur retour, ils ont rédigé un rapport, l’ont inscrit dans le registre chronologique des dossiers de la police, qui consignent tout ce qui se passe, et l’ont notifié par l’intermédiaire de notre chaîne de commandement, c’est-à-dire qu’ils ont prévenu notre commandant, notre responsable des opérations et ainsi de suite, y compris le poste de commandement de l’escadre, et tout a été transmis jusqu’au sommet, pour autant que je sache. Et pendant qu’ils me racontaient l’histoire, je copiais toute la paperasse, vous savez, et c’est à peu près ce qui s’est passé cet après-midi là, à quel point c’était gigantesque et..
GK : Quelle était sa taille ? A-t-il été repéré par le radar ou seulement visuellement ?
JEFF : Pour autant que je sache, d’après la documentation dont je dispose, il n’y avait rien sur le radar et ces données sont consignées dans le registre et dans la déclaration du témoin. J’ai la déclaration du témoin qui travaillait au contrôle du champ de tir et qui a reçu la plainte et fait toutes les notifications. J’ai donc sa déclaration écrite, donc pas de radar, pas de traces, aucune idée de ce que c’était, et l’objet avait une largeur d’au moins cent mètres ou quelque chose comme ça.
GK : Oui, vous savez, j’aurais pensé que quelque chose comme ce gigantesque carré rougeoyant au-dessus de Vandenberg, qui passe au-dessus de la base, aurait effrayé les gens, qu’il y aurait eu des sonneries d’alarme ?
JEFF : C’est vrai, les gens étaient choqués, incrédules, d’autres étaient comme moi, excités au plus haut point, je n’arrivais pas à croire que c’était vraiment en train de se produire.
JC : On peut imaginer que les gens ne voulaient pas rapporter cela, ils sont entrepreneurs dans cette installation militaire. Vous savez, l’idée des missiles balistiques intercontinentaux et de la défense, et ils doivent rapporter un cube de la taille d’un stade de football qui plane au-dessus de la base. C’est un récit étonnant, car je suis sûr qu’ils ne voulaient pas avoir à le signaler.
JEFF Oui, j’en suis sûr ; ces types sont probablement des ingénieurs ou quelque chose comme ça, avec des autorisations top secrètes. Ils travaillent sur le projet de défense antimissile nationale. A l’époque c’était la priorité absolue pour l’armée, et nous faisions des lancements depuis Vandenberg auxquels j’ai participé, en gardant les lancements qui étaient considérés comme les lancements spatiaux les plus importants depuis 25 ans, donc c’était pris très au sérieux.
GK: Oui, nous sommes en 2003, un an avant la fameuse affaire Tic Tac. À l’époque, étiez-vous au courant de l’histoire des OVNI à Vandenberg, du genre de choses qui étaient arrivées à Bob Jacobs et à M. /////// des décennies plus tôt ?
JEFF : Oui, j’étais au courant de cette affaire. J’avais l’habitude d’écouter la radio Coast to Coast AM et d’autres émissions de ce genre. Vous savez, comme vous travaillez toute la nuit et qu’il n’y a rien, j’écoutais ça et beaucoup de militaires faisaient de même. J’en savais un peu plus, mais je n’avais rien vu à Vandenberg jusqu’à ce jour d’octobre.
JC : Oui, et vous avez apporté, je veux dire, je suis sûr que vous avez déjà rendu cela public ? Vous l’appelez le blotter, c’est vrai, le blotter des forces de sécurité, les gens peuvent le voir.
JEFF : C’est vrai, ils peuvent voir le compte tel qu’il est enregistré. En fait, il n’est disponible nulle part. Je l’ai partagé avec le Congrès, AARO et le FBI, et nous pouvons, nous l’avons mis dans cet épisode pour être sûrs que les gens le voient.
JEFF Oui, vous pouvez, absolument. Je voudrais que les gens, je veux que le public soit conscient que cela se produit, et que c’est réel. Alors, oui.
GK : Il s’avère donc que le gigantesque carré rouge n’est pas le seul carré gigantesque. Il y en avait une autre ?
JEFF : Oui. Je suis donc allé à l’armurerie, j’ai pris des lunettes de vision nocturne, j’ai pris un thermal, une caméra thermique portable, une boîte, et moi et mes amis sommes partis à la chasse aux OVNI. J’étais sorti vers minuit, j’étais sur la côte, j’observais le ciel depuis un moment, et j’ai eu un moment de lucidité où je me suis dit : « Oh mon Dieu, je suis seul ici, et si cette chose apparaît, je ne sais pas ce qui va se passer. » J’ai paniqué, je suis retourné au centre de commandement, j’ai enlevé ma ceinture et j’étais en train de me détendre au centre de commandement avec mes amis, et nous parlions de tout ça, et alors une transmission radio est arrivée de l’installation de lancement spatial 4, qui est située à l’autre bout de la base, à l’extrémité sud, et c’est notre plus grande ou était notre plus grande rampe de lancement sur Vandenberg, c’est là que nous lançons toutes les très grosses fusées, et je crois que c’est de là que Space X décolle maintenant. Alors, la transmission arrive avec quelque chose comme « Soyez avertis, nous avons une lumière bizarre au-dessus de l’eau, à l’ouest, qui se déplace de façon erratique ». Mon ami Brandon était le contrôleur à l’époque, et il m’a dit : « D’accord, bien reçu, tout le monde est aux aguets, gardez l’œil ouvert, tenez-nous au courant, et je me suis dit : « D’accord, je dois y aller. » J’ai donc pris mon équipement et je me suis préparé à partir, puis d’autres transmissions sont arrivées, plus frénétiques, disant : « Hé, vous savez, cet objet semble se rapprocher, il se déplace très étrangement, pas du tout comme un avion, il devient plus grand et plus lumineux. » Et puis, tout s’est emballé, les transmissions radio sont devenues très frénétiques et confuses, et j’entends, cela crie, ils disent : « Il vient droit sur nous, il vient droit sur nous. Oh mon Dieu, il est juste là, il est juste au-dessus de nous. » À ce moment-là, je conduis, j’ai trois gyrophares et trois sirènes, je suis sur une route venteuse, il faut habituellement 15 ou 25 minutes pour y aller, j’y suis probablement arrivé en moins de 10 minutes, j’ai la tête par la fenêtre, je cherche des choses, j’écoute les transmissions, et je me souviens très bien d’un moment où ils ont appelé pour dire : « Il s’est envolé, il est parti. » Il y a eu une accalmie et j’entendais les transmissions des autres patrouilles et des postes de la base sud qui disaient : « Oui, oui, j’ai un visuel, vous savez, et j’ai perdu le visuel. » C’était vraiment chaotique. J’arrive sur le site, je me rends au point de contrôle des entrées et il y a cinq personnes qui y travaillent, elles sont toutes ensemble, je pense qu’elles étaient toutes ensemble quand c’est arrivé parce qu’elles avaient entendu l’appel de la patrouille et les lumières bizarres. J’ai parlé à tout le monde, j’ai obtenu des déclarations écrites, et ce qui s’est passé, c’est que, comme je l’ai dit, ils ont regardé cette chose agir bizarrement, ils ne pouvaient pas vraiment voir de détails, c’était une étrange lumière rougeoyante qui ne ressemblait pas à celle d’un avion, qui se déplaçait de façon erratique, et puis ils ont dit qu’elle s’était rapprochée, Ils ont dit que c’était tellement massif, c’était difficile à décrire, au moins 100 mètres, mais probablement plus parce que c’était de cette couleur noire mate, et ils l’ont décrit à nouveau comme étant rectangulaire ou peut-être carré, absolument aucun bruit et ils étaient tous ensemble en train de l’observer et puis il a juste foncé comme un missile et…
GK : Et quel est le temps écoulé entre le carré rouge et le carré sombre, je veux dire, est-ce que cela pourrait être le même objet ? Aurait-il eu ses lumières éteintes ou quelque chose comme ça ?
JF : C’est possible, c’est tout à fait possible. Pour ce qui est de la période d’observation, je crois que l’événement initial du carré rouge a été observé pendant, vous savez, 10 minutes ou plus, je pense qu’il a été là pendant un certain temps. Mais celui-ci s’est produit très rapidement, tout s’est déroulé en quelques minutes, vous savez, et ils l’ont observé pendant environ 45 secondes, et puis il a disparu.
GK : Mais, je veux dire, le carré rouge s’est produit quand par rapport au carré foncé ?
JEFF : Le carré rouge était à 8h45 du matin, celui-ci était vers minuit, vous savez, donc dans la même période de 12 ou 14 heures
JC : Des carrés au-dessus de Vandenberg, je veux dire, non aérodynamiques. Pensez-vous qu’ils ont vu ce qu’ils appellent l’UAP noir, le carré noir mat qui semble énorme aussi ? Pensez-vous qu’ils l’ont vu comme une lumière quand sa propulsion était active et qu’il s’approchait, comme quand est-il passé d’une lumière à un carré noir mat alors qu’il s’approchait ?
JEFF : Ils l’ont décrit comme, on aurait dit qu’il grossissait et que la lumière devenait plus brillante à mesure qu’il approchait, de sorte qu’il ressemblait presque à un avion en approche avec des feux d’approche très brillants, mais à mesure qu’il se rapprochait, les lumières s’éteignaient tout simplement.
GK Y a-t-il eu aussi un atterrissage ?
JEFF Oui, au cours de cette même période. Nous savons que l’atterrissage a eu lieu entre le 14 et le 31 octobre parce que le témoin oculaire direct a été déployé en Irak la nuit d’Halloween et il était, c’est un autre ami proche, nous avons travaillé ensemble. J’étais son superviseur et cette nuit-là, il était en patrouille de sécurité près de la piste de décollage, et lui et son partenaire ont observé une lumière étrange et bizarre au-dessus de l’océan à l’ouest, Ils savaient que c’était bizarre parce que la piste d’atterrissage était fermée à ce moment-là, aucun avion n’entrait ou ne sortait, et en tant que policiers, nous savons que nous suivons les avions qui arrivent, où ils sont garés et ce genre de choses. Donc ils savaient que la piste d’atterrissage était fermée et inactive, tous les feux de piste étaient éteints, et ils ont vu une lumière au-dessus de l’océan, très brillante, se déplaçant étrangement. Ils l’ont observée pendant un certain temps et ont fini par l’appeler sur le réseau : « Nous avons une autre lumière bizarre, elle ne ressemble pas à un avion, elle est juste là ». Et cela s’est déroulé très rapidement, on a eu l’impression que l’objet se rapprochait, qu’il perdait de l’altitude et qu’il s’agissait d’un avion en phase d’approche. Dans l’armée de l’air, nous avons des incidents de ce type, que l’on appelle une arrivée inopinée d’un avion, et c’est l’un des événements de sécurité les plus graves que nous puissions avoir dans l’armée de l’air. Il ne faut pas que des inconnus s’approchent de votre base et y atterrissent. Cela déclenche une réaction massive, les gens commencent à réagir, et je n’étais pas de service à ce moment-là parce que mon collègue était en fait affecté à un autre vol. C’est pour cela qu’il était en sécurité, il était normalement affecté aux forces de l’ordre, mais en raison des effectifs, il se préparait à être déployé et remplaçait un autre vol. Quoi qu’il en soit, ils appellent, les gens réagissent et l’avion descend rapidement vers la piste, ils le perdent de vue derrière des arbres, y a une ligne d’arbres entre les témoins et l’avion, et ils ne peuvent voir que cette étrange lumière bleue blanchâtre : ils le regardent descendre sous la ligne d’arbre, les arbres font 30 ou peut-être 50 pieds de haut, puis il descend et plane ou atterrit directement sur la ligne de vol, et selon mon ami Grant qui a appelé, il a dit que dès qu’il a été là, il a disparu, il a juste instantanément jailli dans le ciel,il a accéléré et a disparu dans le ciel nocturne. Donc il était juste là pour un flash, et le temps que les patrouilles de sécurité arrivent sur les lieux, il n’y avait plus rien. Ce cas était donc différent, parce qu’un certain temps après qu’ils aient en quelque sorte conclu l’incident, et qu’ils aient pris toutes les données, mon pote et son partenaire ont été approchés par un colonel de l’armée de l’air, ils sont venus à leur poste, ils étaient toujours en service, ils sont venus à leur camion et les ont rencontrés, et ont fait une sorte de débriefing impromptu et non officiel, il voulait savoir ce qu’ils avaient vu, il était intéressé par toutes les données. 26 :55 Ils lui ont dit, vous savez, ce qu’ils pouvaient, ils n’avaient pas vraiment de détails, ils n’ont jamais rien vu d’autre qu’une lumière, juste cette grosse lumière bizarre qui a atterri 27 :05, c’est ce qui s’est passé, et le lendemain ou dans les jours qui ont suivi, mon ami a été convoqué et débriefé, et c’est devenu très inconfortable, on l’a mis mal à l’aise, il avait l’impression qu’ils discréditaient, qu’il avait fait quelque chose de mal, qu’il n’aurait probablement pas dû le signaler. Alors les choses sont devenues très brutales, on l’a forcé à signer des documents, il ne se souvient plus très bien s’il s’agissait d’un NDA ou si c’était simplement une autre déclaration, un récit plus détaillé, mais c’était très inconfortable, et ils lui ont envoyé un message du genre : » tu sais, tu dois garder ton temps pour toi « , Il a grandi dans l’Oklahoma, c’est un éleveur, il faisait son jogging pendant les attaques au mortier en Irak, c’est gars qui a les nerfs solides, et il l’était à tel point que quand c’est arrivé, il est allé directement chez moi, a frappé à ma porte et m’a dit : » Mec, je ne sais pas ce qui se passe, mais ils m’ont fait peur, on est dans la merde « . » Alors oui, l’attitude et tout a changé après cet atterrissage, d’accord, nous avons commencé à faire plus attention à qui nous parlions..
JC : Et puis en 2005, tu as encore eu de la chance à Vanderberg, toi et deux policiers de l’armée de l’air, vous avez vu quelque chose. Que s’est-il passé ?
JEFF : Pendant que j’enquêtais, que je parlais aux gens, je n’ai jamais rien vu, je n’ai jamais vu la lumière, jamais, et j’étais vraiment déçu parce que je me disais que tout cela se passait en temps réel autour de moi et que je manquais quelque chose. Nous pensons donc que cela s’est passé vers le mois d’avril. À ce moment-là, je suis le sous-officier en charge de la police militaire. Je suis responsable du programme d’application de la loi sur la base. Nous pensons que c’était autour de mon anniversaire parce que j’ai organisé une fête, vous savez, tous les vols, vous savez, tous mes copains avec qui je travaille, étaient chez moi, une fête barbecue s’est terminée et vers minuit, moi et deux de mes bons amis Brandon et Phoenix, ils sortaient ensemble à l’époque, maintenant sont mariés, ils sont mariés depuis environ 20 ans, nous étions assis dans le jardin de la base, ma femme dormait dans la maison, et nous étions assis autour du feu de camp, vous savez, en buvant de la bière, et nous parlions de toutes ces histoires d’OVNI parce que le père de Brandon avait été dans la marine et avait été témoin d’un autre événement insensé dans la région de Seattle qui, je crois, avait fait la une de tous les journaux et autres. Nous avions une conversation approfondie sur le phénomène et tout ce qui s’y rapporte, et Phoenix était distraite, elle n’arrêtait pas de regarder par-dessus son épaule et finalement on s’est dit : » Qu’est-ce que tu fais ? Elle nous dit : « Vous voyez cette lumière ? » On s’est dit : « Quelle lumière ? » On s’est tous levés, je me suis éloigné du feu, j’ai regardé et on aurait dit un satellite à très haute altitude, qui se déplaçait d’ouest en est, à très haute altitude, mais c’était bizarre parce que ça pulsait d’une manière très lente et rythmée, et la lumière était étrange, c’était une sorte de scintillement et c’était ce bleu blanchâtre, cette belle couleur bleu blanchâtre, alors on l’a regardé pendant un moment et on s’est dit, oh, c’est un satellite, et Brandon s’est dit, mec, pourquoi ça fait ça ? alors on s’est dit, qu’est-ce que c’est ? pourquoi il se déplace comme ça ?, et puis il commence à manœuvrer bizarrement, il commence à perdre de l’altitude, et à un moment on dirait qu’il vole comme une feuille, et on est tous comme wow, qu’est-ce qui se passe ? et finalement il devient de plus en plus bas et il y a des moments où il s’éteint, on le perd, et juste après l’un de ces moments, et le ciel était clair, on pouvait voir les étoiles. Et finalement, il est réapparu et s’est retrouvé sur le site juste au-dessus de la maison. À l’époque, j’estimais qu’il se trouvait à 500 pieds d’altitude, Phoenix a dit environ 200 à 250 pieds, je l’ai estimé à environ 50 pieds de diamètre, elle a dit environ 30 pieds, mais c’était cette énorme orbe liquide blanc bleuté qui brillait et il était juste là, et nous étions complètement stupéfaits, complètement choqués, et puis il s’est évanoui, il a disparu, j’ai cligné des yeux plusieurs fois, j’ai regardé mes amis et je leur ai dit : « Ok, gardez juste vos yeux sur l’endroit ». » C’est ce que j’ai fait et pour une raison ou une autre, mes yeux ont suivi cette direction. Quand il est réapparu, mes yeux étaient braqués sur lui, il avait parcouru je ne sais pas combien de mètres, je le regardais directement, il s’était élevé et il est resté là petit moment, il n’émettait plus de pulsations comme il l’avait fait à haute altitude, et j’ai eu un moment de terreur primale, et cette pensée m’est venue à l’esprit, je me suis dit, oh mon Dieu, est-ce qu’il a enlevé ma femme ? est-ce qu’il va nous enlever, qu’est-ce qui se passe ? J’ai respiré, je me suis calmé et je me suis dit de ne pas regarder ailleurs. Nous l’avons regardé, puis il a accéléré doucement, pas rapidement, et il a continué à monter et il est allé vers le nord, vers le nord-est, et nous l’avons regardé accélérer doucement, accélérer et monter en altitude jusqu’à ce qu’il devienne indiscernable des étoiles et qu’il disparaisse. J’ai couru dans la maison, j’ai décroché mon téléphone fixe, j’ai appelé le centre de commandement, j’ai dit, hé mec, je sais que ça a l’air dingue, mais voilà ce qui vient de se passer, et c’est probablement vers minuit et une heure du matin, et j’ai dit je sais que tu ne veux pas faire ça, mais j’ai dit, tu dois réveiller quelques personnes, tu dois appeler le poste de commandement, tu dois appeler le commandant, tu dois appeler, faire toutes les notifications, tu me rappelles, je veux savoir la météo, je veux savoir les ballons, je veux savoir le radar allumé et éteint. Donc probablement 15 ou 20 minutes se sont écoulées, tu sais, le gars est comme « Mec, vraiment tu veux que j’appelle le commandant, pas vrai ? » Je lui ai dit : « Réveillez-le. » Et ils ont fait tout ça, ils ont rappelé et ils ont dit : « Mec, rien sur le radar, rien, on a fait toutes les notifications. » Je lui ai dit : « Cool, mettez le blotter, mettez toutes les infos, moi, Brandon, Phoenix, tapez-les, quand je reviendrai le matin, je rédigerai une déclaration et je la mettrai, je rédigerai un rapport et on l’enregistrera. » Et j’ai fait tout ça le lendemain.
JC : Et c’était juste au-dessus de votre maison
JEFF : C’était juste au-dessus de ma maison, mec.
GK : C’était juste au-dessus. Donc c’est une chose aussi, en tant qu’officier de police militaire, de répondre aux rapports d’autres personnes – vous voyez cela vous-même, vous et vos amis voyez cela – est-ce que cela change votre façon de voir le sujet en général ?
JEFF : Ça a changé tous les aspects de ma vie, ça a été une expérience qui a changé ma vie à tous les niveaux, je n’ai jamais cessé de regarder vers le ciel, et c’est là que j’ai commencé à m’intéresser aux OVNIs, parce que le cas de ma grand-mère, et je n’ai pas mentionné que mon père avait vu la boule de feu de Kecksburg, à Kecksburg, en Pennsylvanie. J’ai grandi dans une ville minière à environ 30 ou 40 miles de Kecksburg, mon père était mineur, et quand il était jeune il a vu cette boule de feu arriver et il a entendu le boom, vous savez, le crash ou le boom sonique, ou peu importe ce qui s’est passé, mais vous savez et c’est devenu comme ça le Roswell de la Pennsylvanie,
GK : Vous êtes donc un témoin d’OVNI de la troisième génération…
JEFF : Ouais. Et donc, j’ai toujours été intéressé, mais ensuite c’est arrivé, et je me suis dit, je me suis vraiment intéressé, c’est là que j’ai vraiment commencé à creuser dans les vieux dossiers et à essayer de reconstituer, comme qu’est-ce que c’est ? pourquoi est-ce venu ? est-ce une coïncidence que nous en parlions ? et tout ça et au fil des années, je me suis dit, il n’y a pas de coïncidences mec, je ne sais pas, mais il est venu et m’a dit, bonjour, tu sais..
JC : C’est incroyable ; je veux dire… J’ai remarqué que sur les navires de la Navy, ce ne sont pas les gens dans les couchettes qui s’y intéressent, ce sont les gens qui regardent dehors pour chercher ces choses qui les voient, le chercheur est le trouveur, la plupart du temps. Jeff, vous avez témoigné au Congrès et à l’AARO, vous aidez les vétérans à s’exprimer. Quelle est la chose que vous voulez que les auditeurs de Weaponized retiennent de votre témoignage d’aujourd’hui ?
JEFF : ça a été difficile pour moi de faire mon coming out. Avant d’aller sur Merged, je n’avais pas de médias sociaux, je suis une personne très privée et c’était difficile pour moi de faire ça, et j’ai pu le faire parce que, quand c’est sorti dans les auditions, je n’avais parlé à aucun de ces gars qui ont été témoins de ces choses, et puis c’est sorti et je ne m’y attendais pas. Alors j’ai dû appeler mes potes et leur dire » Mec, je nous ai mis dans le pétrin « . Mais j’ai pu aller sur Merged et faire tout ça, parce que je savais qu’ils me soutenaient, et je savais que si le monde entier se retournait contre moi, ils me soutenaient, alors j’ai fait tout ça parce qu’au fil des années, j’ai su que ce truc était réel, et je savais que des militaires rencontraient des OVNI et des trucs bizarres. Je voyais les démystificateurs et les sceptiques, j’entendais la musique de XFiles à la télévision, je me mettais en colère et je me disais : « Vous ne savez pas ce qui se passe », et cela a un impact profond, et parfois très négatif, sur la vie des gens, Cela a eu un bon impact sur ma vie, mais je connais des gens qui ont eu des expériences qui ne se sont pas bien passées, et cela me mettait en colère, et je savais que j’avais des preuves et que je pouvais faire quelque chose, mais je savais pas où aller et à qui faire confiance. Alors le message est le titre a changé et j’encourage les gens avec ou sans preuves à rejoindre le combat et à le faire ressortir, et vous savez, comme je vous l’ai dit, mon bon ami Scott Garin est un légendaire opérateur spécial de l’armée de l’air, c’est un dur. Vous savez, il était à bord du premier hélicoptère qui est allé en Irak, il s’est promené avec l’équipe Six des Navy Seal et a fait tout ce qu’il fallait dans les années 80, et il a capturé certaines des vidéos et des photos d’OVNI les plus phénoménales que j’aie jamais vues, il a publié deux livres avec ses photos, il est au-delà de toute crédibilité. Je veux dire, c’est une légende, et personne ne se soucie de son histoire, et il a essayé de la faire connaître pendant des années par lui-même. Alors maintenant, vous savez, je l’aide, il m’aide, nous aidons un tas d’autres vétérans qui ont essayé de s’en sortir par eux-mêmes pendant des années ou des décennies. Je veux que les gens sachent qu’il y a de l’aide, vous savez, il y a des gens comme vous et George qu’ils peuvent contacter, il y a Ryan Graves et son équipe, il y a des gens comme moi et Scott Garin qui peuvent vous aider, vous n’avez pas besoin de rendre ça public, certaines personnes ont juste besoin de s’exprimer, mec, donc c’est mon message, si vous avez eu une expérience et que vous voulez en parler, s’il vous plaît, faites-le, parce que l’union fait la force, vous savez, et le gouvernement joue les mêmes vieux jeux. Nous avons eu ces drones qui volaient à 200 pieds au-dessus de notre maison dans le New Jersey, tous nos voisins sont au courant, ils savent que ce ne sont pas des drones, et le gouvernement continue.
GK : Vous avez travaillé dans des endroits sensibles, vous avez côtoyé des projets sensibles, y a-t-il une chance que notre armée ait de gigantesques sphères rouges incandescentes planquées dans un hangar de 100 mètres quelque part ou une quelconque technologie de drone dont les gens ont fait état non seulement dans le New Jersey mais aussi à Langley, à l’usine 42 dans le désert de Mojave, dans les bases britanniques, est-ce que ces objets nous appartiennent pour autant que vous le sachiez ?
JEFF : Je ne sais pas, mais si c’est le cas, il faut qu’ils arrêtent et qu’ils le partagent, parce qu’il s’agit d’une technologie de nouvelle génération qui change le monde et l’histoire, et s’ils l’ont, il est temps d’arrêter les applications militaires et de laisser les scientifiques civils et le public savoir ce qu’ils ont mis au point, mais c’est possible. Mais la chose que j’ai vue, cela ne m’a jamais traversé l’esprit qu’il pouvait s’agir d’une technologie humaine. Maintenant, je suis totalement ouvert à d’autres choses, comme j’ai entendu beaucoup de personnes crédibles qui m’ont dit que nous avons une technologie comme celle-là et donc cela pourrait être, mais si le gouvernement fait voler ce type de technologie à 200 pieds au-dessus de mes enfants, ils doivent arrêter, vous savez, je ne sais pas pourquoi ils pensent que c’est acceptable.
JC : C’est vrai, et c’est la grande question, vous savez, avons-nous fait de la rétro-ingénierie sur cette technologie ? Mais même si nous l’avons fait, ces expériences semblent si personnelles, comme cette énorme sphère au-dessus de votre maison, comme le ou les cubes qui ont survolé la base aérienne de Vandenberg, ce sont des vols non contrôlés, je veux dire qu’on ne dit pas aux gens que cela se produit, donc peu importe qui opère ces unités ou ces véhicules. Même si nous avons fait de la rétro-ingénierie, c’est un jeu dangereux qui se joue, et comme vous l’avez dit, cela pourrait aussi changer le monde.
JEFF : C’est tellement dangereux, c’est incroyable qu’aucun de mes amis n’ait tiré dessus. D’accord, mais nous nous sommes entraînés à le faire, comme si nous ne permettions pas à un hélicoptère inconnu de venir au-dessus d’une zone restreinte, nous l’abattrons. A l’époque où j’étais là, mes amis étaient qualifiés pour les missiles Stinger, nous avions des missiles Stinger, mec, c’est donc dangereux si le gouvernement fait ça, s’ils survolent Langley, Lakenheath, Vandenberg et les champs de tir et qu’ils touchent presque les F-18 au large de San Diego, il faut qu’ils arrêtent, quoi que ce soit qu’ils fassent, ils vont tuer quelqu’un.
GK : L’une des théories qui m’a été communiquée par des personnes qui travaillaient pour des agences de renseignement – oh oui, ce sont des tests de sécurité, comme l’usine 42 dans le désert de Mojave près de Palmdale, une technologie très sensible y est développée, y compris notre technologie de drone avancée B-21 – ils ont eu ces incursions l’année dernière, encore et encore, par ces drones inconnus, j’utilise des guillemets, et ce qui m’a été expliqué est « Oh oui, c’est probablement un test de sécurité ». Ils n’admettront jamais qu’il s’agissait d’un test de sécurité mais ils veulent voir comment le personnel et les systèmes réagissent. Vous savez, nous avons entendu le même genre d’explication pour les bases ICBM et les silos de missiles, des choses de ce genre, qu’en pensez-vous ?
JEFF : C’est absurde parce que si quelque chose tourne mal et qu’il s’écrase sur une installation nucléaire, sur une piste d’envol, sur une église, alors quand nous le faisons, et comme David Fravor l’a dit, nous avons des champs de tir pour cela, ils possèdent des champs de tir comme le Nevada, et d’autres choses comme ça, et j’ai fait des exercices avec mes hommes pour les préparer, et je les ai entraînés, et les gens me faisaient ça, nous lancions l’exercice, vous savez, soyez avertis qu’une alarme a été déclenchée sur la ligne de clôture de cette zone restreinte, nous lancions immédiatement l’exercice, parce que je suis là à secouer la clôture, je ne veux pas que mes hommes me tirent dessus et me tuent parce qu’ils ne le savent pas. Donc toute cette histoire est absurde et si c’est vrai, quelqu’un doit être tenu pour responsable parce que c’est scandaleux, c’est dangereux et je veux dire qu’ils font peur à tout le monde, certains de mes voisins ici à Jersey ont été effrayés comme s’ils étaient en train de se faire tuer. A Jersey, ils étaient , ils étaient comme affectés parce que j’ai dit qu’au-dessus du voisinage ces choses volaient à 200, 300 pieds, et planaient au-dessus de nos maisons et elles ne faisaient absolument aucun bruit, et elles clignotaient bizarrement, et ces gens avaient des enfants et ils étaient comme, qu’est-ce qui se passe ?
GK : Vous savez, je suis né dans le New Jersey, et il y a des similitudes entre le New Jersey, certaines parties du New Jersey et le Nevada où je vis maintenant. Je suis étonné que quelqu’un dans le New Jersey n’ait pas sorti une arme et tiré sur ces choses, sur ces drones, je veux dire qu’ils l’ont peut-être fait et que cela n’a pas eu d’effet ?
JEFF : Oui, c’est possible, et un jour ou l’autre, si c’est ce qui se passe, quelqu’un va prendre un fusil d’assaut.
JC : Je tiens à vous remercier, Jeff, d’avoir accepté de nous parler. Peut-être que c’est la première fois que nous parlerons avec vous, j’apprécie que vous vous mettiez en avant, et j’apprécie vraiment que vous fournissiez les preuves et que vous nous permettiez de les publier. Je veux dire que ce blotter des forces de sécurité, tout le monde demande des vidéos, et nous l’avons fait récemment, et nous allons le faire à nouveau, mais aussi simplement avoir cette documentation que vous avez obtenue et que vous publiez. Nous vous remercions donc de l’avoir rendue publique, et pas seulement au Congrès et à l’AARO. J’apprécie les efforts que vous avez déployés dans ce domaine.
JEFF : Au fait, il n’y a pas de quoi.
GK Jeff Je sais ce que nos téléspectateurs vont dire : où sont les photos ? Pensez-vous qu’il existe une vidéo de ce que vous avez vu au-dessus de Vandenberg ou de ce qui a été vu au-dessus de Vandenberg, et si oui, où se trouve-t-elle ?
JEFF : À l’époque, les téléphones portables n’étaient pas ce qu’ils étaient, nous avons des téléphones et ainsi de suite, et lorsque nous travaillions dans des zones restreintes, nous n’avions pas le droit de filmer quoi que ce soit avec… La base disposait de capacités incroyables dans de multiples domaines. Je suis donc certain que l’armée de l’air et d’autres agences opérant à Vandenberg disposaient de capacités dont j’ai connaissance et que j’ai vues lors d’opérations, car ils peuvent voir ce qu’ils veulent, presque partout.
GK : J’ai une autre question. Peut-être que Jeremy voudra conclure, mais je m’interroge sur votre expérience au Congrès. Vous savez que vous avez fait ce que vous étiez censé faire, parler aux gens. Etes-vous confiant dans le fait que le Congrès va pouvoir aller au fond des choses ? Je veux dire que nous connaissons certaines de ces personnes, elles sont très engagées, mais il semble qu’elles soient paralysées d’une certaine manière, que des personnes plus puissantes que le Congrès ne veulent pas que cela sorte.
JEFF : Vous savez, j’ai été prudemment optimiste ces dernières années, mais je perds confiance dans le Congrès s’il ne peut même pas obtenir un briefing, s’il ne peut même pas faire monter David Grush dans un skiff, s’il ne peut pas obtenir de la communauté du renseignement ou du DoD qu’ils répondent à des questions simples. Nous sommes dans le pétrin, mec, je veux dire que cela s’est joué, je ne dis pas cela pour faire de la politique, mais comme lorsque j’ai regardé le FBI et les services secrets témoigner après la tentative d’assassinat de Trump, ces chefs d’agence disaient au Congrès : » Nous n’avons rien à vous dire. » Et non, je n’ai même pas pris la peine de me préparer pour cette audition, alors le Congrès doit faire pousser quelques dents, c’est ce à quoi on s’attend.
GK : Oui, ou les drones mystérieux, vous savez, la FAA dit « Nous ne savons pas ce que c’est ». Le FBI dit que nous ne savons pas ce que c’est, et quelques semaines plus tard, la FAA dit « Oh oui, c’est vrai, nous autorisons les drones de recherche ».
JC : Non, ils n’ont jamais dit ça. Comme la Maison Blanche l’a dit au FBI : « Si c’était à nous, si c’était de notre ressort, nous ne savions pas. » C’est ça qui est intéressant, c’est comme un jeu de téléphone. Ecoutez Jeff, vous savez que nous avons peut-être un long chemin à parcourir, mais chaque étape est importante. Je crois vraiment que le journalisme et le fait d’apporter les meilleures preuves dont nous disposons à un moment donné et les nouveaux divulgateurs, on peut les appeler divulgateurs ou simplement témoins, des gens qui font ce qu’on leur a dit de faire, apporter des informations. Je pense donc que le journalisme est la voie à suivre. Je ne compte sur personne d’autre que moi et George Knapp, et d’autres personnes dans le domaine du journalisme pour enfoncer les portes ouvertes. Merci beaucoup, Jeff.
JEFF : Je suis vraiment très heureux de vous avoir rencontrés en personne, vous êtes mes héros et j’apprécie tout ce que vous faites, ainsi que tous les autres podcasteurs. Pour moi, vous êtes les troupes de première ligne dans ce combat pour l’histoire, alors allons-y, c’est Go UFO, allons-y.
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GEORGE KNAPP is an investigative journalist, whose work has been recognized with Edward R Murrow Awards, DuPont, Peabody Awards, and 28 Regional Emmy Awards. He is the chief investigative reporter for KLAS TV (CBS) and a regular host of the syndicated Coast to Coast AM radio show. His numerous exclusives include his reporting on the story of Bob Lazar, the public coverage of Area 51 and Skinwalker Ranch.
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