Réflexions de l’écrivain ufologue ALAIN MOREAU autour du livre Une Défense des Contactés (Michel ZIRGER, juillet 2022)

par Jean Librero

                                A PROPOS DU NOUVEAU LIVRE DE MICHEL ZIRGER

Mis en ligne le 20 Aout 2022

              Dans son nouveau livre traduit en français sous le titre Une Défense des contactés – Questions/Réponses, publié par FlyingDiskFrance en 2022, Michel Zirger répond aux questions qui lui ont été posées par l’Argentine Débora Goldstern. Ce livre est un complément des premiers livres de l’auteur consacrés au contacté pionnier George Hunt Williamson (décédé en janvier 1986), au contacté américain George Adamski (décédé en 1965), ainsi qu’à d’autres cas de contacts extraterrestres, notamment le dossier italien Amicizia, sans oublier les propres contacts extraterrestres de l’auteur survenus à Tokyo en 1994 et 2010. 

Une Défense des CONTACTÉS – Entretiens avec Débora Goldstern, Flying Disk France, 2022

Titre original : In Defense of the Contactees : The Questions Answered !

Traduction française © Flying Disk France 2022

Traduction Jean Librero. Entièrement révisée par Michel Zirger.

Couverture par L’espérance dans un rêve (Japon).

« Michel Zirger (né à Saint-Germain-en-Laye, France) est un chercheur et auteur français spécialisé dans la vie de l’auteur des Gîtes secrets du Lion (éd. J’ai Lu), George Hunt Williamson, et à travers lui du « contacté » George Adamski. Depuis vingt ans, il consacre l’essentiel de son temps à faire connaître et comprendre ces deux figures très énigmatiques de l’ufologie.

Neveu du grand luthier franco-américain René A. Morel (1932-2011), il étudie à l’École Normale de Musique de Paris, puis fréquente l’Université de la Sorbonne (mémoire de maîtrise en linguistique sur Jules Verne, et un travail sur Arthur C. Clarke dans le cadre d’un séminaire). Vivant au Japon depuis bientôt trente ans, il est connu des cercles ufologiques locaux qui s’intéressent à la période des ‘‘contactés’’. »

En 2010, il a publié un article sur George Hunt Williamson pour le magazine mensuel japonais à grand tirage, Super Mystery Magazine MU (n° 361). Un autre article lui est consacré dans le numéro d’avril 2020 (n° 473) du même magazine. Il possède de nombreux documents exclusifs sur Williamson et une partie des archives personnelles de ce dernier.

« En 2000, il publie dans le magazine français ‘‘Lumières dans la Nuit’’, un article fondateur, le premier du genre en français, intitulé simplement ‘‘George Hunt Williamson revisité’’. Cet article, qui jette un éclairage totalement nouveau sur Williamson, déclenche un regain d’intérêt pour ce pionnier des contacts extraterrestres et ouvre la voie à d’autres chercheurs. »

La passion du jeune Michel pour les OVNIs naît le jour où sa mère lui révèle avoir vu de près une « soucoupe volante »… « Il aime souvent souligner le fait que si cette ‘‘soucoupe volante’’ ne s’était pas manifestée à 45 mètres de sa mère par une chaude nuit de juillet 1964, il ne serait pas lui-même à Tokyo en train d’écrire sur George Hunt Williamson, George Adamski, et les extraterrestres infiltrés parmi nous… Cette observation allait guider toute sa vie. »

En 2016, il publie en anglais la toute première grande biographie de George Hunt Williamson, ‘‘Mystical Journey : The Incredible Life of George Hunt Williamson’’ (livre sorti en français en 2015 sous le titre ‘‘Extraterrestres – Le contact a déjà eu lieu ! La vie de George Hunt Williamson’’), une première mondiale et un travail remarquable, reconnus par des autorités incontestables (Timothy Green Beckley, Tony Brunt, Håkan Blomqvist, ainsi que la critique Ruth Parnell du magazine ‘‘Nexus’’).

Son deuxième ouvrage en anglais, le révolutionnaire “We Are Here ! Visitors Without a Passport’’, a aussi connu un écho international et reçu d’excellentes critiques. Voici par exemple ce qu’en dit la célèbre journaliste et ufologue Paola Leopizzi Harris : ‘‘ … [Il] devrait figurer dans toutes les bibliothèques (…) un chef-d’œuvre de recherche et d’analyse (…) En fait, Michel est notre héros car il a mené une enquête scientifique exceptionnelle et fourni les preuves que nous recherchions tous au départ (…) Lisez ce livre ! Il est incroyable ! (…) Je le recommande vivement si vous voulez connaître les visites d’êtres [extraterrestres] de type humain parmi nous !’’.

Cet ouvrage est suivi par le volume complémentaire tout en couleurs, ‘‘Authenticating the George Adamski Case : The Desert Center Investigation’’. (Livre traduit et publié sous le titre : ‘‘L’affaire Adamski : Preuves et contre-enquête’’.) Avec, là encore, de nombreux scoops photographiques impressionnants.

Outre ses nombreux articles en français et en anglais, il produit également sur YouTube une vidéo de 45 minutes en anglais : ‘‘George Hunt Williamson (and George Adamski)’’. »

A propos de Débora Goldstern :

« Débora Goldstern travaille depuis vingt ans comme bibliothécaire à l’Universidad Abierta Interamericana [Université ouverte interaméricaine] de Buenos Aires, en Argentine. Elle est également auteure et chercheuse, se consacrant depuis plus de vingt ans à l’étude des civilisations andines disparues. L’ésotérisme, l’ufologie locale et les mondes souterrains sont quelques-uns de ses autres sujets de prédilection. Elle contribue régulièrement au magazine ‘‘Ufo Brasil’’, donne régulièrement des conférences, et intervient dans des émissions de radio, de télévision, dans des documentaires, des films, et sur des sites en ligne. Son travail a été remarqué non seulement en Amérique latine mais aussi en Europe et aux États-Unis. Son blog, Crónica Subterránea [Chronique souterraine], est reconnu comme étant l’un des meilleurs du genre. Elle a publié deux livres formidables, tous deux destinés à devenir des classiques dans leur domaine : ‘‘Secretos subterráneos de los mundos olvidados : Cueva de los Tayos’’ [Secrets souterrains des mondes oubliés : les grottes de Tayos] (2016), et ‘‘Tierra Hueca’’ [Terre creuse] (2018). »

* AUTRES LIVRES DE MICHEL ZIRGER (chez JMG éditions) :

  • Extraterrestres – Le contact a déjà eu lieu ! La vie de George Hunt Williamson
  • Visiteurs sans passeport – “Ils” sont là !
  • L’affaire Adamski – Preuves et contre-enquête

* ARTICLES français récents :

– “George Adamski : Le pionnier de l’espace” (NEXUS) #123, juillet/août 2019)

– “George Hunt Williamson : Enquête sur la disparition d’un ufologue” (OVNIS, Science & Histoire n°6, juillet/août/sept. 2020)

– “La grande interview : Michel Zirger” (OVNIS, Science & Histoire n°10, août /sept./oct. 2021)

– “L’étrange affaire des contactés : À propos de George Adamski” (INEXPLIQUÉ n°12, mars/avril/mai 2022)

– “Révélations extraterrestres” (OVNIS, Science & Histoire n°14, sept/oct./nov. 2022, paru en août 2022)

Quelques réflexions personnelles à propos de l’origine vénusienne de certains contacts d’Adamski

par Alain Moreau

Le nouveau livre de Michel Zirger, en collaboration avec Débora Goldstern, amène, à propos notamment du cas spécifique de George Adamski, à s’interroger sur la problématique du thème des contactés en ufologie, ainsi que sur la présumée origine vénusienne de certains contacts d’Adamski. Michel Zirger a mis en évidence dans ses livres, dont celui-ci, l’authenticité de la rencontre du contacté américain en novembre 1952, en Californie, avec un être de l’espace auquel a été donné le nom d’« Orthon ». Ce témoignage pose le problème de la réalité des récits émanant de personnes ayant déclaré avoir été contactées par des êtres extérieurs à notre planète, beaucoup d’entre eux provenant d’autres systèmes solaires, mais aussi, parfois, de notre système solaire, si l’on en croit certains récits.

Les récits des contactés sont étrangement absents de la classification des rencontres rapprochées en ufologie. Cette classification inclut en effet les RR1 (observations jusqu’à 150 mètres), les RR2 (avec des effets sur l’environnement ou les témoins), les RR3 (avec observation d’ufonautes ou occupants d’OVNIs), les RR4 (« abductions » ou enlèvements de type extraterrestre) et les RR5 (contacts provoqués avec des intelligences exogènes). Dans cette classification des rencontres rapprochées, je note une absence remarquable : celle des contactés tels qu’il en existe depuis les années 1950 (depuis George Adamski jusqu’aux cas les plus récents). Pourtant, c’est bien dans la catégorie RR5, voire dans une autre catégorie à créer (qui serait celle des RR6), qu’il convient de placer les récits de contactés. Divers ufologues, dont Fabrice Bonvin, mettent seulement dans les RR5 les cas de contacts, de type Steven Greer, avec des consciences exogènes, via un protocole de contact utilisant par exemple le « remote viewing » (ou vision à distance), le but étant de contacter mentalement une intelligence exogène afin qu’elle se manifeste en présence des témoins. (A la dénomination RR5, Fabrice Bonvin préfère l’acronyme ECACE : Expérience de Conscience Augmentée pour le Contact Exogène.) Fabrice Bonvin a ainsi publié, en avril 2021, le tome 2 de : OVNIS et Conscience, ainsi titré : Guide pratique de rencontre rapprochée du 5ème type, et il a évoqué, le 21 avril 2021, le thème de son livre dans une émission de Nuréa TV. De même, Nicolas Dumont définit ainsi les RR5 : Communication ou rencontre avec des OVNIs/Aliens, qui est à l’initiative d’un humain ou d’un groupe d’humains. Il écrit que parfois le contact peut être à l’initiative de l’expérienceur et que dans ce cas on parlera de RR5. Mais pour moi, cette catégorie de RR5, par ailleurs fort intéressante, ne constitue tout au plus qu’une sous-catégorie des RR5, à moins de mettre les récits de contactés dans la catégorie RR6. On note ainsi que dans la classification classique des rencontres rapprochées, les ufologues zappent complètement les récits de contactés tels qu’il en existe depuis les années 1950.

Que les récits de contactés ne soient pas intégrés par les ufologues « classiques » dans la classification des rencontres rapprochées n’a rien de surprenant, dans la mesure où il est bien connu que ces derniers sont largement réfractaires aux contactés, c’est-à-dire aux récits de personnes qui disent avoir été contactées physiquement (en dehors des RR3 et RR4) par des êtres extraterrestres.

La prise en compte sérieuse, par les ufologues, des récits de contactés, a été mise à mal par l’existence de quelques faux contactés, le plus célèbre ayant été Raël (pseudo de Claude Vorilhon), lequel a commencé par défrayer la chronique dans les années 1970 avant de créer son petit mouvement sectaire. Les ufologues ne manquent pas de rappeler ces cas, ceux-ci ayant à tort jeté l’opprobre sur l’ensemble des contactés. Or, au-delà des cas litigieux, il a existé (et il existe) des contactés qui, à mon sens, sont sincères dans leurs propos et ne font que relater leur propre vécu.

Contactés « classiques » et contactés de « nouvelle génération »

Il m’apparaît nécessaire de distinguer deux types de contactés physiques : d’une part, ceux que j’appelle les contactés « classiques », et, d’autre part, les contactés (et Starseeds) de type PSS (Programme Spatial Secret). 

Les contactés « classiques » sont ceux qui se sont manifestés depuis les années 1950 (George Adamski, Howard Menger, etc.) jusqu’aux années 1990 inclues. Il s’agit donc des contactés qui se sont manifestés avant l’ère Internet. Je développe, dans ma série « Civilisations extraterrestres », les récits de certains de ces contactés physiques (ainsi appelés afin de les distinguer des contactés psychiques, que j’évoque aussi dans mes livres, ces derniers contactés ayant reçu, de sources réputées extraterrestres, des informations via le channeling, via des sorties hors du corps, via l’hypnose, via la vision à distance, etc.). J’évoque ainsi, dans ma série, les cas de certains de ces contactés physiques « classiques » (ceux de la « première génération ») : Robert L. (Lortal), Albert Coe, Roseline Pallascio, Stéphan Ritchen, Elizabeth Klarer, Thomas Flynn, Michel Desmarquet, Orfeo Angelucci, Stefan Denaerde, les contactés du dossier italien Amicizia, etc. Certains d’entre eux ont dit s’être rendus (sur invitation) sur une planète extérieure à notre système solaire (ce qu’on appelle maintenant une exoplanète) ! Ces récits, fort intéressants, sont totalement délaissés et ignorés par les ufologues, beaucoup de ces derniers, surtout en France, s’étant par ailleurs fourvoyés dans des thèses fantaisistes (faisant intervenir Gaia, un prétendu « système de contrôle », des entités fluidiques et trompeuses,… ; j’en passe, et sûrement pas des meilleures). Je suis le seul à faire une compilation et une étude comparative de ces récits (et de ceux de la deuxième catégorie ci-dessous), dans l’indifférence générale il faut le reconnaître.

– La deuxième catégorie inclut les contactés de type PSS (Programme Spatial Secret), lesquels ont émergé à partir de 2014-2015 avec les déclarations des Américains Randy Cramer, Corey Goode, Tony Rodrigues, etc. Il faut aussi citer le cas de Michael Relfe qui, dès 2000, a affirmé dans un livre, intitulé « The Mars Records », avoir participé, sur Mars, à un programme spatial secret nommé « Mars Defense Force »… Des contactés de type PSS et de langue française ont aussi émergé, les deux plus connus étant David Rousseau et Jean-Charles Moyen

Il convient d’ajouter à cette catégorie les contactés nouvelle génération (la génération de l’ère Internet) qui n’ont pas participé à un PSS allégué, le cas le plus connu étant celui de la Française (qui vit en Irlande) Elena Danaan.

Ces deux sous-catégories de contactés disent être des Starseeds (ou « Semences d’étoiles »). (C’était aussi le cas, c’est évident, des contactés de « première génération » : Adamski, etc.) Les Starseeds se définissent comme étant des âmes d’origine extraterrestre qui se sont incarnées, pour une « mission » spécifique, dans le corps d’un Terrien, soit lors du processus normal de la naissance, soit, dans certains cas, quelques années après celle-ci, ce dernier type de cas étant connu sous l’appellation de « Walk-in ». Dans ce dernier cas, il y a un transfert d’âme : la nouvelle âme prend la place de la première occupante, ceci se produisant dans le cadre d’un contrat d’âme avant l’incarnation des deux âmes impliquées. Je consacre le dernier chapitre de mon livre « Mémoires galactiques » (JMG éditions, juillet 2021) – le tome 6 de « Civilisations extraterrestres » – aux « enfants des étoiles » (Starseeds), un chapitre dans lequel ne sont pas évoqués les nouveaux contactés et Starseeds qui ont émergé, dont certains n’ont fait leur apparition médiatique qu’en 2020. Je les mentionne en revanche dans le tome 7 (à paraître au moment où j’écris) : « Contactés et Starseeds », avec aussi les cas de deux contactés de la « première génération » : Orfeo Angelucci et Stefan Denaerde.

Des Vénusiens ?

Dans le préambule à Une Défense des contactés (Flying Disk France, 2022), Michel Zirger écrit qu’il n’aurait jamais pensé que ses rencontres extraterrestres de 1994 et 2010 auraient pu avoir, en 2022, « une suite aussi gigantesque ». Alors qu’il traduisait en français son dernier livre, avec l’aide de Jean Librero, est survenu un événement qu’il a exposé dans le numéro 14 du magazine Ovnis, Science et Histoire, paru en août 2022, dans une interview titrée : « Révélations extraterrestres ». Cet événement a, écrit-il, validé toutes ses recherches ainsi que ses contacts rapportés dans Visiteurs sans passeport (JMG éditions) : Oui, George Adamski a bien été contacté physiquement par des extraterrestres humains, et oui, les contacts que Michel Zirger a eus ont été « instigués par la même civilisation galactique qui entra en contact physique avec Adamski à partir du 20 novembre 1952 près de Desert Center en Californie »… Adamski parlait de Vénusiens, de Martiens et de Saturniens, mais Michel Zirger, qui parle d’une « civilisation galactique », a pris conscience qu’il pouvait y avoir eu « une sorte d’accord entre Adamski et cette civilisation galactique pour cantonner l’origine de ses contacts à notre système solaire », car il était impossible en 1952 de révéler au monde cette origine galactique, l’idée de visiteurs de notre système solaire associés aux principaux contacts d’Adamski ayant pu être perçue par les envoyés galactiques « comme la meilleure solution à l’époque pour faire passer le message d’Adamski, sinon son message eût été complètement inaudible ». Ceci étant, ajoute Michel Zirger, cette civilisation galactique a des « bases » dans notre système solaire.

Avant d’en arriver à cette « supputation » (terme qu’il utilise) relative à l’origine galactique des contacts d’Adamski, Zirger avait titré (en français) le chapitre 7 de son livre : « Un Vénusien controversé ». Debora Goldstern note que la science moderne décrit la planète Vénus comme inhospitalière et impropre à la vie, « en raison de la toxicité de son atmosphère et de températures extrêmes impossibles à tolérer ». Néanmoins, ajoute-t-elle, au fil du temps, « il y a eu un nombre substantiel de témoignages faisant écho à ce que racontait Adamski en son temps, venant soit d’autres ‘‘contactés’’ comme lui, soit de la littérature ésotérique », et il faudrait donc envisager « la possible existence sur Vénus d’une vie non encore détectée par la science, ce qui supposerait l’existence d’un autre type d’humanité, différent de celui qui s’est épanoui sur Terre, comme l’ont avancé de nombreux mystiques ».

Michel Zirger note que George Adamski était convaincu que l’être qu’il avait rencontré en 1952 venait de la planète Vénus, ce que le contacté a réaffirmé dans toutes ses interviews publiques de 1953 à 1965, même face à des scientifiques comme en 1964 lors d’une émission de télévision présentée par Harry Clarkson « avec, parmi les panélistes, le Dr. B. L. Clark, astronome à l’Observatoire naval des Etats-Unis, et le Dr. Mark Harrison, président du département de physique de l’Université Américaine de Washington D.C., et même lorsqu’il fut mis au défi par le célèbre auteur et astronome britannique Patrick Moore en 1959, lors de l’émission télévisée ‘‘Panorama’’’, sur la BBC »

L’occupant de la « soucoupe » a fait comprendre à Adamski qu’il venait de la planète Vénus. Il a répété le mot « Vénus », « prononcé en premier par Adamski alors qu’il transmettait sa question par images mentales et par des gestes représentant des orbites autour du Soleil ».

Michel Zirger pose ces questions : Etait-ce entièrement vrai ? Les visiteurs venaient-ils faire escale sur Vénus, « laissant ainsi Adamski dans l’idée que Vénus était leur planète d’origine » ? L’objectif était-il plutôt d’inclure une certaine désinformation « qui pourrait être utilisée ultérieurement pour discréditer le témoin ou l’ensemble de l’affaire si nécessaire ? ».

« Ou bien ce genre d’être répond-il uniquement à ce que l’interlocuteur s’attend à entendre ? En d’autres termes, ne dire que ce qui peut être compris ; par exemple, déclarer qu’il venait d’un autre système stellaire à des dizaines, des centaines d’années-lumière du nôtre, ou d’une autre galaxie – sans même évoquer un autre espace-temps -, aurait semblé trop fantastique, trop inaudible, dans les années 1950, même pour quelqu’un d’aussi ouvert d’esprit qu’Adamski ». (M. Zirger)

Michel Zirger sait que ses propres expériences avec ce genre d’êtres ont été positives, qu’ils ne l’ont pas induit en erreur, qu’elles sont arrivées au bon moment pour le « remettre sur la bonne voie », qu’elles l’on aidé. Ces êtres ne lui ont pas menti, ils n’ont pas été malhonnêtes ou trompeurs.

Les caractéristiques atmosphériques de la planète Vénus (462° C et 96,5% de dioxyde de carbone, avec une pression atmosphérique 92 fois celle de la Terre) ne permettent pas l’existence à sa surface d’une vie humaine. Mais, rappelle Michel Zirger, il existe des théories alternatives relatives à Vénus :

* Il cite Raymond A. Keller, également connu sous le nom de « Cosmic Ray », selon lequel les données réelles sur Vénus sont gardées secrètes « afin de dissimuler la présence d’une race indigène ou même de colonies extraterrestres sur cette planète ». Mais, comme le note Michel Zirger, une conspiration d’une telle ampleur nécessiterait une coordination entre les diverses agences spatiales du monde : Etats-Unis, Russie, Chine, Europe, Inde et Japon, « afin d’éviter toute contradiction majeure entre les données mises à la disposition du public et celles dont disposent les scientifiques ». Ceci n’est, en effet, pas vraisemblable. 

* Il est possible, écrit Michel Zirger, que des extraterrestres vivent dans les régions souterraines de Vénus, « bien loin de la surface inhospitalière ». Une variante de cette théorie est qu’ils y entretiennent uniquement des bases souterraines et qu’ils viennent d’un autre système stellaire.

« A cet égard, un contacté, le Dr. Frank E. Stranges, auteur du livre bien connu ‘‘Stranger at the Pentagon’’, a affirmé avoir rencontré des Vénusiens de l’intérieur de la planète, être monté à bord d’un de leurs vaisseaux et avoir finalement visité physiquement ‘‘la planète natale de son commandant’’, en 1965, selon un courriel qu’il envoya à mon éditeur, Warren P. Aston. » (M. Zirger)

* Une autre thèse concerne l’existence d’une civilisation vénusienne très évoluée qui aurait « ascensionné » vers un autre plan dimensionnel, « ou même que cette civilisation aurait toujours vécu sur le plan éthérique, dont le taux vibratoire diffère de la matière terrestre ». Michel Zirger note que ce point de vue a été privilégié par Desmond Leslie.

« Dans l’édition revue et augmentée de 1970 des ‘‘Soucoupes volantes ont atterri’’ (éditions J’ai Lu), il développe cette idée que la vie sur Vénus fonctionne sur une octave supérieure. » (M. Zirger)

Dans Visiteurs sans passeport, Michel Zirger cite des sources de type ésotérique soutenant l’idée qu’il existe une civilisation avancée sur Vénus, mais qu’elle est cachée aux télescopes et aux sondes envoyées par les agences spatiales. Il mentionne le livre « J’ai vécu sur deux planètes » (de Phylos), daté de 1899. Ce livre extrêmement intéressant et novateur pour l’époque (il comporte aussi une description détaillée d’une vie en Atlantide), que je me suis procuré dans sa traduction française parue en 1972 aux éditions Robert Laffont, et dont je vais parler dans le tome 9 (« La vie dans le système solaire ») de « Civilisations extraterrestres », contient cette formulation : 

« Aucun télescope ne révélera jamais la vie humaine sur Vénus ; non pas qu’elle n’y soit pas, mais ses formes sont de la Substance unique créée par une gamme de forces les rendant imperceptibles aux yeux terrestres. »

* Selon une autre possibilité, la civilisation vénusienne aurait abandonné notre système solaire il y a peut-être des millions d’années, la planète étant devenue inhabitable à cause du réchauffement climatique (ou pour une raison du même ordre), et elle se serait alors réfugiée sur une ou plusieurs exoplanètes, « par exemple, sur celles qui orbitent autour de Proxima du Centaure, comme l’a rapporté la contactée Elizabeth Klarer dès les années 1970 ». A moins que cette ancienne civilisation vénusienne ait « vécu pour l’essentiel dans l’espace à bord de gigantesques vaisseaux spatiaux ».

Michel Zirger mentionne le contacté Daniel Fry (qui fut en contact avec une intelligence spatiale désignée par le prénom « Alan ») à qui il fut dit (livre « To Men of Earth » paru en 1954) que ceux de l’espèce d’Alan vivaient dans de très grands vaisseaux, avec tout le confort nécessaire, et qu’il ne leur était pas nécessaire d’atterrir sur une planète, « sauf occasionnellement pour obtenir de la matière première pour de nouvelles constructions ». Ils sont pour ainsi dire indépendants des planètes.

Voici mes propres commentaires concernant ce problème de « Vénusiens » :

De nombreux critiques, scientifiques, rationalistes et ufologues, ont été unanimes à ironiser sur les allégations de rencontres avec des Vénusiens, car, comme ils savaient que la planète Vénus est inhabitable à sa surface, compte tenu de la température très élevée et de la teneur également très élevée en gaz carbonique de l’atmosphère vénusienne, ils en ont bien sûr déduit que ces récits étaient fantaisistes. Voici par exemple le commentaire de l’astrophysicienne Suzy Collin-Zahn qui, à propos de George Adamski, a écrit ce qui suit dans le numéro 326 (octobre-décembre 2018) de la revue rationaliste « Science et pseudo-sciences » (page 40) :

« A l’époque, le peu que l’on savait de la planète Vénus permettait de telles élucubrations, tandis que maintenant il serait difficile d’imaginer une vie, aussi intelligente soit-elle, capable de résister à la température de 450° et à l’acide sulfurique de l’atmosphère de cette belle planète. »

(Elle donne comme référence le livre d’un virulent opposant à George Adamski.) Que répondre à cette objection classique et systématiquement assénée par les « bien-pensants » de l’orthodoxie scientifique ? D’abord, les éléments évoqués dans les livres de Michel Zirger montrent que la rencontre du 20 novembre 1952 est réelle : nous avons 6 témoins, des traces des chaussures d’Orthon ont été relevées, et, cerise sur le gâteau, nous avons maintenant des photos mises en évidence en 2017 par le Danois Rene Erik Olsen grâce à des agrandissements rendus possibles par un processus d’imagerie par ordinateur, agrandissements qui montrent notamment le vaisseau-éclaireur et… le visage d’Orthon ! Voir à ce sujet, outre « Une Défense des contactés », le livre de Michel Zirger paru en 2018 : « Authenticating the George Adamski Case », puis traduit en français en 2019 aux éditions Le Temps Présent/JMG éditions sous le titre : « L’affaire Adamski. Preuves et contre-enquête ». Quant à l’impossibilité de la vie sur la planète Vénus, c’est une évidence sur la surface de celle-ci, à cause des deux caractéristiques évoquées dans la citation. Mais l’astrophysicienne (comme d’ailleurs les ufologues dans leur presque totalité) ne peut pas intégrer les trois possibilités suivantes, ces données étant familières à ceux qui sont ouverts aux informations véhiculées par diverses sources « extraordinaires » (certains channels et contactés) :

  1. Il existerait des survivants, vivant dans le monde souterrain (l’équivalent de notre Agartha) de Vénus, d’une civilisation ayant existé à la surface dans un lointain passé, alors que les conditions atmosphériques planétaires étaient fort différentes.
  2. Selon diverses sources, la civilisation vénusienne a « ascensionné » sur un autre niveau dimensionnel ou fréquentiel de Vénus. Nous avons ici l’idée que la civilisation vénusienne a été transférée à un autre niveau dimensionnel de la planète, un niveau fréquentiel distinct du niveau physique dense de celle-ci. (Il faut se référer ici au processus d’Ascension planétaire évoqué par de nombreuses sources canalisées, dont je parle dans « Prophéties pour les temps nouveaux » – éditions Le Temps Présent, JMG éditions, 2014 -, et à la théorie des Globes d’origine théosophique.) Selon certaines sources, il serait possible à des êtres de cette dimension supérieure de se créer momentanément un corps dense dans le cadre d’une mission ponctuelle. 
  3. La troisième possibilité implique l’existence de colons en provenance d’un autre système solaire et résidant dans des structures ou cités souterraines, ainsi qu’en a été informée la contactée Elena Danaan. (Voir : « We Will Never Let You Down », Amazon, 2021.)

Des colons d’un autre système solaire ?

Dans « We Will Never Let You Down » (2021), Elena Danaan relate son voyage allégué sur la planète Vénus après avoir été transférée dans le vaisseau de Thor Han, son principal contact extraterrestre. C’est le premier janvier 2021 que Thor Han l’a, dit-elle, contactée par télépathie pour lui dire qu’ils avaient l’opportunité de rendre visite au Commandant Val Thor sur sa planète : Vénus. Dans une installation souterraine de Vénus, elle a rencontré Val Thor, lequel est membre du Conseil des Cinq (Vénus, sa planète, étant administrée par ce dernier). La Fédération Galactique ayant un avant-poste sur Vénus, il travaille aussi pour elle. Il travaille donc pour la Fédération et le Conseil des Cinq. Il a relaté à Elena les détails relatifs à son intervention sur Terre, dans les années 1950, où il rencontra le Président Dwight Eisenhower

Je précise que Val Thor a été pris en photo, avec deux de ses collègues « d’outre-espace », dans les années 1950, lors d’une convention ufologique organisée à l’époque par le contacté américain Howard Menger. Deux photos les montrant tous les trois se trouvent pages 200-201 de mon livre « Contacts avec des visiteurs de l’espace », JMG éditions, 2018, le tome 3 de « Civilisations extraterrestres ».

Val Thor – qui manifestement n’a pas vieilli depuis les années 1950, mais il faut savoir que ces êtres ont une durée de vie beaucoup plus longue que celle des Terriens et qu’ils ont apparemment réussi à stopper, ou tout au moins à ralentir considérablement, le processus du vieillissement – commande maintenant la flotte de sa planète, et il interagit très peu avec les leaders terrestres. Il prend parfois contact avec certains principaux leaders.

Lors de son séjour allégué dans l’installation souterraine sur Vénus, Elena dit avoir aussi rencontré Jylian, l’épouse de Val Thor. Le couple a quatre enfants : deux garçons et deux filles. Elena ne pouvait pas quitter Jylian des yeux, car il lui semblait l’avoir vue quelque part. Jylian ressemblait à la dame « de la célèbre vieille photo en noir et blanc ». (Il s’agit là d’une référence à l’une des deux photos que j’ai moi-même mises, en 2018, dans « Contacts avec des visiteurs de l’espace » !) Jylian précisa à Elena qu’elle avait été une technicienne sur le vaisseau de Val Thor lorsqu’ils vinrent sur Terre en 1957 pour leur mission. Elle était, pour le vaisseau, le relais technique et logistique de Val Thor lorsque ce dernier résidait au Pentagone…

Il est donc possible que des colons en provenance d’un autre système solaire ou d’autres systèmes solaires se soient installés dans des installations souterraines vénusiennes et soient devenus des résidents de la planète Vénus. C’est le cas, selon le témoignage d’Elena Danaan, de Val Thor et de son épouse Jylian. L’idée de colons extraterrestres qui se sont installés, dans un lointain passé, dans des installations souterraines vénusiennes, est fort intéressante car elle permet de voir sous un autre angle les allégations de certains contactés ayant affirmé, dans les années 1950 (avec notamment les cas de George Adamski et de Howard Menger), avoir rencontré des Vénusiens, le plus célèbre de ces derniers étant le nommé « Orthon » rencontré par George Adamski le 20 novembre 1952 en Californie. Ces gens venus d’ailleurs sont devenus, au fil du temps, des Vénusiens. Si c’est bien le cas, il est inutile de faire intervenir une supercherie de la part des témoins, ni une tromperie de la part des êtres rencontrés. Et il n’est pas davantage nécessaire de faire intervenir un processus de matérialisation physique temporaire d’êtres de nature éthérique, contrairement à certaines allégations d’auteurs comme l’ésotériste britannique Benjamin Creme (1922-2016).

Deux réalités coexisteraient cependant sur Vénus (appelée Naara par la source extraterrestre d’Elena Danaan) si l’on en croit Elena Danaan (d’après les informations qui lui ont été données par Thor Han, son contact extraterrestre – pléiadien – principal) :

* C’est d’abord un avant-poste scientifique de la Fédération Galactique, dans les biodômes et les installations souterraines, à partir duquel on étudie et surveille notre étoile. 

* C’est aussi un habitat pour les occupants de « 4ème à 6ème densités » tels que les Arcturiens (Ohorai) « et une petite cellule collective extra-dimensionnelle » de 12 races « à haute densité » appelées « Koldasii ». (« Le Don des Etoiles », Amazon, 2020.)

Nouveau contact extraterrestre de Michel Zirger

Michel Zirger a relaté, notamment dans « Visiteurs sans passeport. ‘‘Ils’’ sont là ! » (Le Temps présent/JMG éditions), ses contacts extraterrestres personnels survenus à Tokyo en 1994 et 2010. J’évoque moi-même son témoignage dans « Contacts avec des visiteurs de l’espace » (JMG éditions, 2018), le tome 3 de « Civilisations extraterrestres ».

Dans « Une Défense des contactés » (Flying Disk France, 2022), il évoque brièvement un nouveau contact survenu en 2022, un contact qu’il détaille dans le numéro 14 (pages 82-89) de la revue « Ovnis, Science et Histoire », paru en août 2022. Il révèle avoir été contacté par un extraterrestre (infiltré sur Terre) originaire d’une planète, semblable à la Terre, se trouvant à plus de 400 années-lumière de cette dernière. La civilisation à laquelle le visiteur galactique appartient, qui visitait notre planète depuis environ 1000 ans, devait se retirer, en juin 2022, de notre système solaire, pour ne plus y revenir avant longtemps, d’autres missions d’exploration appelant cette civilisation dans d’autres systèmes stellaires. Deux autres civilisations extraterrestres sont toujours en charge du gardiennage de la Terre, et ce depuis bien plus longtemps, l’une d’entre elles ayant son système stellaire d’origine à 20 années-lumière du nôtre. 

« Ce sont ces deux autres civilisations qui, en alternance, firent l’essentiel des contacts des années 1950. L’extraterrestre qui a communiqué ces présentes informations connaissait d’ailleurs lui-même le nom de George Adamski et d’autres contactés… bien qu’il vive à 400 années-lumière…

Ce que j’ai également appris, c’est que coloniser d’autres planètes est un processus normal pour ces civilisations. Dès lors, il n’est donc pas impossible que l’ancienne civilisation vénusienne soit partie coloniser une ou deux exoplanètes lorsqu’elle considéra que sa planète-mère, la sœur de la Terre, n’était plus viable. Cela rejoint ce qu’avait affirmé la contactée sud-africaine Elizabeth Klarer dans son livre ‘‘Behind the Light Barrier’’, mais les ufologues lui rirent au nez… et pourtant a posteriori il semble qu’elle ait eu raison, si ce n’est sur toute la ligne, en tout cas sur bien des points importants, comme celui-ci : les vaisseaux extraterrestres peuvent voyager bien plus vite que la lumière et atteindre leur destination en quelques minutes, voire quelques secondes… Et cela m’a été confirmé ! » (M. Zirger)

On trouve plus de détails de cette histoire extraordinaire dans l’article évoqué plus haut, lequel est agrémenté, « excusez du peu », d’une photo en couleur montrant la planète bleue où se sont rendues – de mi-septembre 2021 à début mars 2022 – environ 175 personnes, avec, visible en haut à droite, une grande station spatiale ! (Au départ, 500 personnes ont été sélectionnées, mais beaucoup n’ont pas pu aller jusqu’au bout et ont dû être ramenées sur Terre.)

Alain Moreau

Alain Moreau est né en 1955 dans les Pyrénées-Atlantiques. Il s’intéresse à l’ufologie depuis 1969 (alors qu’il était âgé de 14 ans) et il a préfacé, avec la collaboration de l’auteur, la version française du premier livre de Michel Zirger : « Extraterrestres. Le contact a déjà eu lieu ! » (Le Temps Présent/JMG éditions, 2015).

Il est l’auteur de plus de dix livres, dont deux trilogies (l’une sur les prophéties, l’autre sur la psychokinèse – le tome 3 de cette dernière trilogie devant paraître en octobre 2022) et une série intitulée « Civilisations extraterrestres », dans laquelle il recense les récits de contactés et les informations reçues par diverses voies « psychiques » (channelings, sorties hors du corps, hypnose, vision à distance, etc.) à propos de la présence extraterrestre dans le passé et le présent de la Terre, et à propos de la vie sur d’autres planètes : « Mondes habités et contactés » (tome 1, 2016), « Révélations extraterrestres » (tome 2, 2017), « Contacts avec des visiteurs de l’espace » (tome 3, 2018), « Rencontres extraterrestres et êtres hautement évolués » (tome 4, 2018), « Porteurs de Vie et Elohim » (tome 5, 2019), « Mémoires galactiques » (tome 6, 2021). Tous ces livres ont été publiés chez JMG éditions. Les tomes 7 (« Contactés et Starseeds ») et 8 (« Races stellaires ») sont à paraître… 

Son site Web est en cours de maintenance jusqu’à la fin du mois d’aout. Créé en 2004, il offrait début août 2022  plus de 200 textes divisés en plusieurs rubriques (Présence extraterrestre, Au-delà et médiumnité, etc.). 

www.mondenouveau.fr